Le mois de la Femme

 

Lorsque j’ai commencé à écrire mon essai Relation Idéale : Mode d’emploi, consacré aux relations de couple, il m’a paru essentiel de dresser un état des lieux des relations actuelles afin de comprendre les conflits qui se jouent au sein des couples, en particulier hétérosexuels. La lecture a toujours été pour moi un moyen d’apprendre, de m’interroger et de m’informer.

C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers le travail de Simone de Beauvoir. Cette philosophe existentialiste a eu le courage de porter la voix des femmes à une époque où peu de gens accordaient du crédit à leur parole. À une époque où la femme était perçue comme celle qui devait se taire, au risque d'être comparée à une sorcière ou une harpie (voir mon article sur les Sorcières).

Il m’était donc impensable d’évoquer le mois de la femme sans parler de son œuvre.

Simone de Beauvoir dépeint la condition de la femme dans une société qui, théoriquement, respecte désormais les droits des femmes. Il est important de souligner que les idées évoquées dans Le Deuxième Sexe et La Femme indépendante ont été fondamentales pour le mouvement féministe moderne, même si sa vision est restée influencée par l’expérience de la femme blanche et bourgeoise.

Cependant, une vérité nous concerne toutes :

« On ne naît pas femme, on le devient ! »

C’est la société dans laquelle nous évoluons qui façonne notre féminité et atténue souvent notre masculinité, pourtant présente en chacune de nous.

Simone de Beauvoir fut l'une des premières à critiquer le système patriarcal.

Mais le combat n’est pas terminé. En 2025, notre société demeure encore modelée sur des idéaux masculins, favorisant la réussite de l’homme au détriment de celle de la femme. La charge mentale reste un fardeau principalement féminin. Et cette charge mentale est ce qui freine l’évolution des femmes, leur créativité et leur capacité à innover, tout en permettant la réussite des hommes, libérés de ce poids.

L’éducation continue d’orienter les choix : On offre des voitures et des ballons aux garçons et des poupées ou des poussettes aux filles, aveuglés par l’idée que la fille doit jouer à la « maman », tandis que le garçon préfère l’action aux biberons (cf. Avant-propos de Relation Idéale : Mode d’emploi).

« On ne naît pas femme, on le devient ! »

« On ne naît pas mère, on apprend à le devenir ! »

« Papaoutai, si tu n’as pas appris comment le devenir ? »

 

L’œuvre de Simone de Beauvoir est encore d’actualités.

 

#ÀVosBouquins

Mon Mari

 

Si je vous dis : « Bree Van De Kamp » !

Vous pensez immédiatement à cette femme au foyer à l’allure parfaite, aux petits soins pour son mari et ses enfants. Sous ses allures de femme parfaite, se cache une névrosée obsédée du contrôle qui est capable de tout pour ne pas laisser les choses lui échapper.

En lisant l’œuvre Mon mari de Maud Ventura, c’est à Bree, qui était, mine de rien, mon personnage préféré de Desparate Housewives, que je pense dès les premières pages.

Cette femme à l’allure impeccable souffre de l’amour obsessionnelle qu’elle porte à son mari au point d’être envahie de crises d’urticaire. Obsession que l’on peut deviner dès la lecture du titre.

« MON » mari nous indique qu’il n’y aura aucun autre sujet abordé dans ces quelques pages que celui du mari, qui est le centre d’intérêt de cette femme au foyer. Elle n’existe pas (elle n’a d’ailleurs pas de prénom, pas d’identité). Elle n'existe qu’à travers l’homme tant désiré. Elle n’est pas une simple femme car elle est la femme de « SON » mari.

Son amour la pousse à prendre des décisions plus que douteuses ce qui rend l’histoire d’autant plus cocasse. Elle l’aime à la folie et elle aimerait que l’amour qu’il lui porte soit aussi « insensé » que le sien et aussi intense qu’au premier jour. Face à l’inertie de l’être aimé, elle cherche à le titiller, le provoquer avec des petites choses, obsolètes, au premier abord, mais non sans conséquence. Chaque faute ou manquement de la part du mari est précieusement relevé et la punition est calculée en fonction de la gravité des actes.

En ce mois de l’amour,

je vous conseille ce livre accessible à tous et particulièrement drôle qui vous fera voir l’amour sous un nouvel angle.

 

*Authentiquement imparfait.

Texte écrit sans l’aide de l’IA

Ce que tu as fait de moi !

 

Ohhhh !

Wouaaaou !

Popopopo !!!!

 

Voilà ce qui me vient à l’esprit quand je finis de lire Ce que tu as fait de moi qui est le livre n°2 que j'ai choisi de vous présenter pour ce mois de l'amour. Les mots disparaissent pour laisser place à une vague d'émotions qui m'ont dérobé la parole et qui me laissent à peine quelques onomatopées presqu'inaudibles. C’est comme si les mots ne suffisaient pas pour décrire l’effet que ce livre a pu avoir sur moi. Ces mêmes mots qui ont pu me tenir en haleine le long de 417 pages me manquent subitement.

Quand l’autrice parle de ce livre, elle explique son envie initiale d’illustrer jusqu’où l’amour est capable de nous emmener quand il est passionnel et incontrôlable.

Mme Giébel, permettez-moi de vous dire, qu’en tant qu’amoureuse de l’amour, passionnée par la passion, émoustillée par les papillons dans le ventre, je reste encore estèkèkwè par cette version de l’amour « ouf ».

Il y a autant de définitions de l'amour qu'il y a d'êtres pour l'explorer, le tester, le vivre, le sentir et le ressentir. Et bien que j'aime évoquer dans mes écrits l'amour passion, celui qui nous fait vibrer au point de faire éclater en morceaux notre petit organe vital, j'ai été stupéfaite de voir jusqu'où l'amour était capable d'accompagner le commandant Richard Ménainville et son lieutenant Laëtitia Graminsky, les personnages de ce livre que je hisse au sommet de mes livres préférés.

Ce que tu as fait de moi relate parfaitement bien comment, malgré la conviction intime que les actes qu’on est sur le point de mettre en œuvre sont condamnables, une force, bien plus puissante que notre libre arbitre, nous pousse à agir au-delà de nos principes, de nos promesses et parfois bien au-dessus des lois…

Même quand on en est les représentants.

 

*Authentiquement imparfait.

Texte écrit sans l’aide de l’IA

Je t’aime est le titre du livre n°3 que je vous propose de découvrir en l’honneur du mois de l’amour qui a désormais laissé sa place au mois de la femme.

Ces trois petits mots que l’on use à la moindre occasion sans prendre le temps de mesurer l’impact qu’ils peuvent avoir sur celui qui les reçoit en cadeau et sur celui qui les offre.

J’ai toujours trouvé dommage la carence du vocabulaire de la langue française à nous proposer des verbes qui expriment le sentiment amoureux pourtant si puissant. Sentiment qui nous fait vibrer et qui peut aussi nous briser.

 

« Je t’apprécie » est bien trop dénué de couleur, de vibrations… de vie.

 

« Je t’adore » est devenu l’expression destinée à la friendzone et est souvent suivi d’un « mais ».

 

« Je te kiffe ! » No way !

 

« Tu me plais », expression utilisée en début de relation quand on apprécie quelqu'un mais qu'il est encore trop tôt pour lui dire qu'on l'aime. 

 

Au début de ma relation avec Doudou, je me souviens de tous les subterfuges dont j’ai usés pour lui faire comprendre que je l’aimais sans lui dire « Je t’aime ». C’était encore trop tôt. Et il ne me l’avait pas encore dit. Sachant que lui-même attendait que je prononce les paroles magiques avant lui.

J’avais donc utilisé toutes les expressions imagées pour lui faire comprendre que ce que je ressentais pour lui était bien plus qu’un sentiment fade et éphémère.

 

Néanmoins, depuis que l’on s’est dit « Je t’aime », il y a une sorte de paresse à lui exprimer mes sentiments autrement.

« Je t’aime » et puis c’est tout.

 

À force, on n’a pas conscience de la valeur de ces quelques mots. On les dit, on le pense sincèrement mais c’est comme si l’expression avait perdu de son éclat.

 

Et puis « Je t’aime » oui, mais à condition que tout aille bien ?

Aimons-nous toujours aussi fort quand il y a de l’eau dans le gaz même quand on s’est promis d’être là pour le meilleur et pour le pire ?

« Je t’aime », mais à condition que…

 

Et pourtant, c’est bien quand les choses vont mal que la vie nous offre l’occasion de prouver à l’être aimé qu’on l’aime réellement, sincèrement, profondément.

« Je ne t’aime pas à condition que… ».

Non ! « Je t’aime malgré… ».

 

C’est sur ce terrain glissant que nous emmène Barbara ABEL dans son livre « Je t’aime » qui vous fera réfléchir sur la valeur de ces quelques mots.

 

Jusqu’où êtes-vous capable d’aimer ? À quelle.s condition.s ?

 

Et gardez en tête, durant votre lecture, que de l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas…

 

*Authentiquement imparfait.

Texte écrit sans l’aide de l’IA